La célébration de l'Onction des malades est attestée par l'Ecriture Sainte

“Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les presbytres de l’Église et qu’ils prient sur lui, après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient, et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis.”

Lettre de Jacques 5, 14-15

Onction des malades ou Extrême-Onction ?

L'Onction des malades a été, au fil des siècles, conférée de plus en plus exclusivement aux personnes qui se trouvaient aux portes de la mort corporelle, raison pour laquelle elle a fini par recevoir le nom d' "Extrême-Onction". L'Eglise a malgré tout toujours continué à prier pour que les malades recouvrent la santé, implorant le Seigneur de les guérir si tel est sa volonté. Suite au Concile Vatican II, le saint pape Paul VI, dans sa Constitution apostolique Sacram unctionem infirmorum, a rétabli la pratique antique de conférer ce sacrement non seulement à ceux qui se trouvent sur le point de mourir mais également aux baptisés qui commence à être en danger de mort à cause de la maladie ou de la vieillesse.

Cf. n° 1512-1514 du Catéchisme de l'Eglise catholique

Qu'est-ce que le Sacrement de l'Onction des malades ?

Comme tout sacrement, l’Onction des malades n’a de valeur que dans une perspective de foi, c’est le Christ qui vient à la rencontre de quelqu’un. Le malade s’unit à Jésus-Christ pour, comme lui et avec lui, avoir la force de vivre la souffrance et de supporter sa maladie. Le malade prend conscience qu’il est toujours un témoin de la foi, même dans l’état de maladie. Le malade devient un messager d’espérance au milieu des autres malades et des bien portants, car il est le signe prophétique que la vie ne va pas au néant, mais débouche sur la vie éternelle par la victoire du Christ sur la mort.

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Le Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC) nous enseigne :

Le sacrement de l’Onction des malades a pour but de conférer une grâce spéciale au chrétien qui éprouve les difficultés inhérentes à l’état de maladie grave ou à la vieillesse. (CEC 1527)

Le temps opportun pour recevoir la Sainte Onction est certainement arrivé lorsque le fidèle commence à se trouver en danger de mort pour cause de maladie ou de vieillesse. (CEC 1528)

Chaque fois qu’un chrétien tombe gravement malade, il peut recevoir la Sainte Onction, de même lorsqu’après l’avoir reçue la maladie s’aggrave. (CEC 1529)

Seuls les prêtres (presbytres et évêques) peuvent donner le sacrement de l’Onction des malades ; pour le conférer ils emploient de l’huile bénite par l’Evêque, ou, au besoin, par le presbytre célébrant lui-même. (CEC 1530)

L’essentiel de la célébration de ce sacrement consiste en l’onction sur le front et les mains du malade (dans le rite romain) ou sur d’autres parties du corps (en Orient), onction accompagnée de la prière liturgique du prêtre célébrant qui demande la grâce spéciale de ce sacrement. (CEC 1531)

La grâce spéciale du Sacrement de l’Onction des malades a comme effets: l’union du malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour celui de toute l’Église; le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse; le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence; le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel; la préparation au passage à la vie éternelle. (CEC 1532) 

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à lire les n° 1499 à 1526 du Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC) que vous pouvez trouver sur cette page et celles qui suivent.