Institution de l'Eucharistie par le Christ dans l'évangile selon saint Marc

"Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : ‘Prenez, ceci est mon corps’. Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : ‘Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude’. »

Marc 14, 22-24

Dans l'Eucharistie, Jésus se donne pour que nous ayons la vie éternelle

“Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. (…) Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (…) Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.”

Jean 6,51.54.56

Qu'est-ce que le Sacrement de l'Eucharistie ?

Le dimanche, jour du Seigneur, jour de la Résurrection du Christ, les chrétiens se rassemblent pour célébrer la messe, appelée aussi “Eucharistie”. Ce terme vient d’un mot grec qui signifie « action de grâce », une expression de reconnaissance pour les dons de Dieu. Jésus avait rendu grâce sur le pain et le vin au cours de son dernier repas avec ses apôtres à la veille de sa mort, et ce mot en est venu à désigner ce repas lui-même, le "Repas du Seigneur". 

Le mot grec “leitourgia” vient de leitos (public) et ergon (action). Il désignait, dans l'antiquité, une oeuvre publique et officielle accomplie pour le bien commun du peuple. Ce mot fut choisi ensuite pour désigner le service divin: la liturgie est donc cet ensemble de symboles, de chants et d'actes au moyen desquels l'Eglise exprime et manifeste sa religion envers Dieu.

Missel quotidien complet, éditions Sainte-Madeleine

Catéchisme de l'Eglise catholique

L’Eucharistie est le résumé et la somme de notre foi: “Notre manière de penser s’accorde avec l’Eucharistie, et l’Eucharistie en retour confirme notre manière de penser”. 

Saint Irénée cité par le Catéchisme de l'Eglise catholique au n° 1327.

Assister à l'Eucharistie à l'UP Notre-Dame de l'Evi

lundi 15 juillet 2024
09:00
Messe
Eglise de La Valsainte
mardi 16 juillet 2024
09:00
Messe
Eglise de La Valsainte

Le Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC) nous enseigne:

“Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne, et pour confier à l’Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est reçu en nourriture, l’âme est comblée de grâce et le gage de la gloire future nous est donné” (SC 47). (CEC 1323)

L’Eucharistie est "source et sommet de toute la vie chrétienne" (LG 11). “Les autres sacrements ainsi que tous les ministères ecclésiaux et les tâches apostoliques sont tous liés à l’Eucharistie et ordonnés à elle. Car la sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l’Église, c’est-à-dire le Christ lui-même, notre Pâque” (PO 5). (CEC 1324)

L’Eucharistie est donc un sacrifice parce qu’elle représente (rend présent) le sacrifice de la croix, parce qu’elle en est le mémorial et parce qu’elle en applique le fruit: “[Le Christ] notre Dieu et Seigneur, s’offrit lui-même à Dieu le Père une fois pour toutes, mourant en intercesseur sur l’autel de la Croix, afin de réaliser pour eux (les hommes) une rédemption éternelle. Cependant, comme sa mort ne devait pas mettre fin à son sacerdoce (He 7, 24. 27), à la dernière Cène, ‘la nuit où il fut livré’ (1 Co 11, 13), il voulait laisser à l’Église, son épouse bien-aimée, un sacrifice visible (comme le réclame la nature humaine), où serait représenté le sacrifice sanglant qui allait s’accomplir une unique fois sur la croix, dont la mémoire se perpétuerait jusqu’à la fin des siècles (1 Co 11, 23) et dont la vertu salutaire s’appliquerait à la rédemption des péchés que nous commettons chaque jour” (Cc. Trente: DS 1740). (CEC 1366)

Le sacrifice du Christ et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice : "C’est une seule et même victime, c’est le même qui offre maintenant par le ministère des prêtres, qui s’est offert lui-même alors sur la Croix. Seule la manière d’offrir diffère" (Cc. Trente, sess. 22a, Doctrina de ss. Missae sacrificio, c. 2 : DS 1743). "Et puisque dans ce divin sacrifice qui s’accomplit à la messe, ce même Christ, qui s’est offert lui-même une fois de manière sanglante sur l’autel de la Croix, est contenu et immolé de manière non sanglante, ce sacrifice est vraiment propitiatoire" (ibid.). (CEC 1367)

L’Église, qui est le Corps du Christ, participe à l’offrande de son Chef. Avec Lui, elle est offerte elle-même tout entière. Elle s’unit à son intercession auprès du Père pour tous les hommes. Dans l’Eucharistie, le sacrifice du Christ devient aussi le sacrifice des membres de son Corps. La vie des fidèles, leur louange, leur souffrance, leur prière, leur travail, sont unis à ceux du Christ et à sa totale offrande, et acquièrent ainsi une valeur nouvelle. Le sacrifice du Christ présent sur l’autel donne à toutes les générations de chrétiens la possibilité d’être unis à son offrande. (CEC 1368)

Par la consécration s’opère la transsubstantiation du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Christ. Sous les espèces consacrées du pain et du vin, le Christ lui-même, vivant et glorieux, est présent de manière vraie, réelle et substantielle, son Corps et son Sang, avec son âme et sa divinité (cf. Cc. Trente: DS 1640; 1651). (CEC 1413)

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à lire les n° 1322 à 1419 du Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC) que vous pouvez trouver sur cette page et celles qui suivent.