Le Christ a élevé le mariage entre baptisés à la dignité de sacrement

(…) pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps. (…) Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ: il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle, (…). C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme: comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps: au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture: À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand: je le dis en référence au Christ et à l’Église.

Lettre de Paul aux Ephésiens 5,23.25.28-32

Le mariage est indissoluble

“N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas !”

Matthieu 19,4-6

Communion trinitaire et communion conjugale

« Lorsqu’un homme et une femme célèbrent le Sacrement du Mariage, Dieu, pour ainsi dire, se « reflète » en eux, il imprime en eux ses traits et le caractère indélébile de son amour. Le Mariage est l’icône de l’amour de Dieu pour nous. En effet, Dieu lui aussi est communion : les trois Personnes du Père, du Fils et du Saint-Esprit vivent depuis toujours et pour toujours en unité parfaite. Et c’est précisément cela le mystère du Mariage : Dieu fait des deux époux une seule existence »

Pape François, Catéchèse sur le « Sacrement du Mariage » du 2 avril 2014

Qu'est-ce que le Sacrement du Mariage?

Par le Sacrement de Mariage, l'homme et la femme baptisés sont unis indissolublement et deviennent le signe de l’amour indéfectible et éternel du Christ pour son Eglise. Les époux s'engagent l'un envers l'autre par une promesse consciente et libre (le consentement matrimonial), dont le prêtre ou le diacre sont les témoins au nom de l’Eglise et de Dieu. Par le Sacrement du Mariage, les époux reçoivent de Dieu les secours nécessaires pour vivre leur vie conjugale et familiale, si grâce leur est faite d'accueillir des enfants, de manière conforme à la volonté divine.

Le consentement matrimonial

Le cœur de la célébration du mariage est un échange, celui des consentements. Il s’agit de signifier la décision de s’engager l’un envers l’autre devant Dieu et devant la communauté des chrétiens. C’est offrir à l’autre et recevoir de l’autre une promesse.

Chacun leur tour, les futurs époux disent cette formule: “Moi…je te reçois… comme époux(se) et je te promets de te rester fidèle dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et la maladie pour t’aimer tous les jours de ma vie“ (d’autres formules existent).

Les 4 piliers du mariage: liberté, fidélité, indissolubilité et ouverture à l'accueil de la vie

Tout consentement suppose quatre conditions sans lesquelles il ne peut véritablement y avoir mariage. Avant la célébration, l’Église, lors d’un temps de préparation, s’assure que ces conditions sont bien remplies, comprises et acceptées. C’est pourquoi une déclaration d’intention (projet de vie) doit être rédigée par les futurs époux. Ces conditions appelées aussi piliers du mariage sur lesquels le sacrement s’appuie sont:

  • la liberté: chacun s’engage librement et sans contrainte.
  • la fidélité: chacun s’engage à être fidèle.
  • l’indissolubilité: chacun s’engage pour toute la vie.
  • la fécondité: chacun s’engage à donner naissance à un foyer, à accueillir les enfants que Dieu donnera, à les éduquer dans la foi chrétienne, afin qu'ils prennent part à la vie de l’Eglise et de la société.

Pour nous, chrétiens, tout cela n’est possible que grâce à l’appui de Jésus, qui aime jusqu’au bout, jusqu’à donner sa vie pour nous et grâce à la présence de son Esprit Saint.

Le mot « mariage » désigne non seulement l’inauguration d’un état de vie mais cet état de vie lui-même dans toute sa durée. De même le sacrement s’étend à toute la vie du couple. Le lieu du sacrement n’est pas seulement le chœur de l’église mais c’est le lit, la table, la maison où vit le couple. 

A parir du texte original publiée par le diocèse de Saint-Etienne, France

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Le Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC) nous enseigne :

L’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une intime communauté de vie et d’amour, a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. De par sa nature elle est ordonnée au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants. Elle a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement (cf. GS 48, § 1 ; CIC, can. 1055, § 1). (CEC 1660) 

Le sacrement du mariage signifie l’union du Christ et de l’Église. Il donne aux époux la grâce de s’aimer de l’amour dont le Christ a aimé son Église; la grâce du sacrement perfectionne ainsi l’amour humain des époux, affermit leur unité indissoluble et les sanctifie sur le chemin de la vie éternelle (cf. Cc. Trente: DS 1799). (CEC 1661) 

Le mariage se fonde sur le consentement des contractants, c’est-à-dire sur la volonté de se donner mutuellement et définitivement dans le but de vivre une alliance d’amour fidèle et fécond. (CEC 1662) 

Puisque le mariage établit les conjoints dans un état public de vie dans l’Église, il convient que sa célébration soit publique, dans le cadre d’une célébration liturgique, devant le prêtre (ou le témoin qualifié de l’Église), les témoins et l’assemblée des fidèles. (CEC 1663) 

L’unité, l’indissolubilité et l’ouverture à la fécondité sont essentielles au mariage. La polygamie est incompatible avec l’unité du mariage; le divorce sépare ce que Dieu a uni; le refus de la fécondité détourne la vie conjugale de son "don le plus excellent", l’enfant (GS 50, § 1). (CEC 1664) 

Le remariage des divorcés du vivant du conjoint légitime contrevient au Dessein et à la Loi de Dieu enseignés par le Christ. Ils ne sont pas séparés de l’Église, mais ils ne peuvent accéder à la communion eucharistique. Ils mèneront leur vie chrétienne notamment en éduquant leurs enfants dans la foi. (CEC 1665) 

Le foyer chrétien est le lieu où les enfants reçoivent la première annonce de la foi. Voila pourquoi la maison familiale est appelée à bon droit "l’Église domestique", communauté de grâce et de prière, école des vertus humaines et de la charité chrétienne. (CEC 1666) 

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à lire les n° 1601 à 1659 du Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC) que vous pouvez trouver sur cette page et celles qui suivent.