Visite de l'église

En entrant dans l’église, on passe tout d’abord la grille en fer forgé des années 1740 offerte par le curé Castella et par son frère le chapelain. 
Sur la tribune (non accessible au public) se trouve l’orgue néo-gothique de Joseph Scherrer de 1863 qui a été transformé plusieurs fois, avant d’être restauré en 1998.

Les médaillons des écoinçons des arcades représentent le chemin de croix et six autres scènes de la Vie du Christ et de la Vierge (année 1860). 
Les vitraux, à la fois non-figuratifs et figuratifs, sont l’oeuvre de Yoki et datent de 1963-1964, tout comme la fresque du trône de grâce (Sainte-Trinité) qui occupe le dessus de l’arc triomphal.

Le choeur et le trésor

Dans le vaste chœur, on voit tout d’abord les stalles marquetées, de style Régence, exécutées par Nicolas Gachet en 1753, puis les fonds baptismaux en marbre noir du début du XVIIème siècle et de deux statues en bois polychromé, qui représentent le Christ et Saint Jean-Baptiste (atelier bullois, début XVIIème siècle). L’abside semi-circulaire est occupée par l’imposant maître-autel en marbre de l’atelier Doret de Vevey, réalisé en 1846. L’excellent tableau de Paul Monnier (année 1940) montre le patron de l’église, Saint Théodule, évêque de Sion, avec Valère et Tourbillon à l’arrière-plan.

Le trésor conserve de nombreuses et magnifiques pièces médiévales de valeur et un bel ensemble de parements liturgiques du XVI au XVIIème siècle. Le trésor d’église n’est actuellement pas accessible au public. Toutefois, un concept de mise en valeur dans une salle sécurisée est en cours d’étude et devrait permettre à tout un chacun d’admirer ces inestimables pièces. 

La chaire

La chaire néo-gothique des années 1860 probablement est en bois de chêne, alors que les retables eux sont en marbre. 
A l’entrée du chœur à gauche, se trouve l’autel de Notre-Dame du Rosaire (année 1860), avec un tableau principal de Joseph Reichlen, repeint semble-t-il par Isidore Castella ; à l’attique les princes des Apôtres Saint Pierre et Saint Paul. 
A droite, l’autel de Sainte Catherine et de Sainte Anne, toutes deux représentées sur le tableau et à l’attique, Saint Jean-Baptiste. 
Dans le bas-côté nord, on voit l’autel de Minsiez, avec Notre-Dame de Compassion par Joseph Reichlen, d’après Paul Deschwanden et à l’attique, Saint Michel Archange. 
Dans le bas-côté sud, se trouve l’autel de Saint Georges, avec un excellent tableau du peintre Italien Tolini, d’après Raphaël (vers 1860) et à l’attique, Saint Antoine ermite.
Egalement placé à l’entrée du chœur, le superbe lutrin en chêne sculpté de la première moitié du XVIIème siècle, provenant certainement de l’ancienne chartreuse de la Part-Dieu, sert actuellement d’ambon.

Saint Patron
Saint Théodule
Adresse
Rue de l'Eglise 18, 1663 Gruyères
Année de construction
1600

Horaire des messes

jeudi 18 juillet 2024
18:00
L’heure sainte : adoration / VENEZ ET VOYEZ
jeudi 25 juillet 2024
18:00
L’heure sainte : adoration
jeudi 1 août 2024
18:00
L’heure sainte : adoration
jeudi 8 août 2024
18:00
L’heure sainte : adoration

Bref rappel historique

A l’origine, Gruyères faisait partie de la très grande paroisse de Bulle, qui comprenait toute la rive gauche de la Sarine, du Gibloux jusqu’à la Tine. En 1254, le comte de Gruyères, Rodolphe III, obtint la séparation d’avec la paroisse-mère, cependant que le droit de colature restait aux mains du

L'Eglise au fil des siècles

En 1679, la foudre tomba sur le clocher, qui fut reconstruit dès l’année suivante. Placé à droite de l’entrée, un superbe bénitier en calcaire gruérien porte la date de 1688. En un siècle, de 1687 à 1788, deux curés seulement ont occupé la cure de Gruyères. D’une longévité exceptionnelle

Le Saint

Saint Théodule (ou Théodore), évêque d'Octodure (Martigny) a participé au concile d'Aquilée en 381. Il s'agit sans doute du même Théodore qui a signé la lettre du Synode de Milan (393) au pape Siricius. Son historicité est donc certaine et il est probablement le premier évêque du Valais. On peut affirmer par ailleurs que Théodule est bien l'initiateur du culte de saint Maurice et de ses compagnons en Valais.
Voir site internet du diocèse de Sion.
Théodule est le nom du premier évêque de Sion selon la tradition. Il s'agit d'une évolution du nom de Théodore, qui fut certainement le premier évêque du Valais (dès 381 au plus tard) et qui portait alors le titre d'évêque d'Octodure (Martigny).
Voir Dictionnaire historique de la Suisse.
Au 16 août au martyrologe romain: À Sion dans le Valais suisse, au IVe siècle, saint Théodore, premier évêque de la cité qui, suivant l'exemple de saint Ambroise, défendit la foi catholique contre les ariens et mit en honneur les reliques des martyrs d'Agaune.
 

Martyrologe romain