La liturgie des défunts est remplie d’espérance, loin d’être une chute dans le noir, c’est la montée dans la lumière, un retour vers le paradis perdu, l’entrée dans la terre promise aux Patriarches : en un mot le passage vers la vie.
La foi dans le Christ mort et ressuscité, et la communion à sa mort et à sa résurrection sont le viatique vers cette Pâques. Dans la liturgie des funérailles, notre espérance est colorée par la miséricorde divine que le prêtre invoque pour le défunt. Les prières, les lectures de la messe des défunts, nous invitent à prier et méditer sur la foi en la résurrection de la chair et au pardon source de salut : "Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, non pour juger le monde mais pour que ce monde soit sauvé" (Jn 3, 16-17).
C’est pourquoi l’Eglise entoure le corps du défunt d’honneur car il est le temple de l’Esprit-Saint depuis son baptême. Les rites de la lumière et de l’absoute (encens et eau bénite) en sont une vibrante image.