Visite de l’église
On peut lire sur la porte d’entrée en bois magnifiquement sculptée l’inscription « Les sept dons de l’Esprit Saint » avec, à gauche, saint Laurent et, à droite, saint Jean.
En pénétrant dans l’église, longeant la partie droite, nous découvrons de beaux vitraux réalisés par Jules Schmid (1902 1968), originaire de St Ours (Fribourg). C’est d’abord saint Pierre qui est représenté, puis saint Bruno et le Pape Pie X.
En remontant la partie droite, au dessus d’un petit autel datant de 1883, on peut admirer un tableau dédié à saint Michel terrassant le dragon. On trouve également au dessus de l’autel central une peinture sur bois représentant saint Laurent.
L’autel, le baptistère, l’ambon et le chandelier du cierge pascal sont les œuvres de Louis Angéloz, sculpteur à Charmey ; l’autel fut consacré le 2 décembre 1990 par Mgr Amédée Grab. Entourant l’autel, les vitraux représentent saint Pierre Canisius, le Christ Glorieux, la Vierge Marie et saint Nicolas de Flüe.
Repartant par la gauche, nous admirons la chaire à prêcher ; elle serait l’œuvre d’un certain Ruffieux de Charmey, réalisée au milieu du XVIIème siècle. Un monument du même genre et du même style se trouve dans l’église de Montorge à Fribourg.
Sur notre gauche, un deuxième autel où l’on peut admirer un tableau représentant Notre Dame du Rosaire.
En retournant vers l’entrée, Les vitraux de la partie gauche représentent Notre Dame de Lourdes, Maria Goretti et sainte Cécile.
Au fond, deux autres vitraux : saint Sébastien et saint Hubert, œuvres réalisées par Netton Bosson.
Le baptistère quant à lui date de 1736.
Au dessus de la porte d’entrée, un magnifique orgue joue un rôle inestimable dans la vie musicale des charmeysans. Il fut agrandi en 1898 et repose sur des sommiers à piston. Le 9 novembre 1997 marque la dernière restauration de l’orgue qui fait la fierté des habitants du lieu.
Avant de quitter l’église, nous pouvons admirer son plafond orné de fresques.
En sortant de l’église, sur la gauche, on peut se rendre à une petite chapelle. On y trouve trois tombes d’anciens curés de Charmey dont celle du bienfaiteur, le dit Bourquenoud de 1743 et celle du premier curé de Charmey Dom Rémi datée du 13 avril 1763. On peut également découvrir un ossuaire dont on ne connaît malheureusement pas l’origine mais qui date de 1761.
Sur notre droite, en suivant le petit chemin de cailloux, on y trouve le Columbarium datant de 1990 où on peut goûter la quiétude du lieu.
En contre bas, une grotte dédiée à Notre Dame de Lourdes où l’on ne manquera pas de noter le nombre important d’ex voto accrochés à la roche.